Etapes de la vie chrétienne
Le Saint-Sacrement est exposé
§ les mercredis de 19h à 20h (hors vacances scolaires)
· C’est quoi l’adoration eucharistique
L’adoration est un exercice de piété, qui date du Moyen-Age. À cette époque, les gens ne communiaient pas, en raison des normes très restrictives : il fallait être en « parfait état de grâce » ce qui n’est pas si fréquent, d’autant plus qu’on ne se confessait qu’une fois dans sa vie, en général avant de mourir ! Les chrétiens avaient donc trouvé de quoi nourrir leur foi autrement : ils communiaient par le regard. Cette mise en relation avec le Christ est une autre manière d’entrer en communion. C’est ainsi qu’à partir du XIIIe siècle se sont répandus la procession du Saint Sacrement et l’élévation à la messe. Cette piété eucharistique s’est considérablement renforcée au concile de Trente.
· Adorer le Saint- Sacrement, c’est reconnaître la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le signe du pain et du vin, consacrés au moment de la messe. Mais Il ne faut pas chosifier l’eucharistie. Le pain eucharistique, c’est quelqu’un avec qui on entre en relation. L’adoration exprime notre reconnaissance et notre émerveillement pour ce que le Christ a fait pour nous : il est présent au milieu de son peuple, l’Église, tous les jours et jusqu’à la fin des temps.
· C’est une liturgie destinée à prolonger la célébration de l’eucharistie. Une grande hostie consacrée est insérée dans un ostensoir posé sur l’autel. Les fidèles se mettent en prière en silence, parfois entrecoupé de lectures spirituelles et de cantiques. L’acte d’adoration est typiquement religieux. Le sens du mot « adorer » a connu bien des dérives mais, à l’origine, il s’adresse avant tout à Dieu.
· On n’adore que Dieu seul dans une attitude intérieure d’offrande et d’action de grâce. Le chrétien se rend ainsi disponible à la parole et s’en remet à la volonté de Dieu dans la confiance en l’oeuvre de l’Esprit.
L’utilisation de l’encens souligne le caractère divin de la présence réelle de Jésus dans l’hostie. Il évoque la montée de notre prière jusqu’à Dieu.
§ La prière mariale du Rosaire
L'usage du chapelet est historiquement constaté au milieu du XIIIe siècle. Les psaumes étaient alors chantés en latin dans tout l'occident, notamment par les moines cisterciens. Frères ou sœurs convers ne sachant ni lire ni écrire, récitaient des Pater et des Ave Maria en même nombre que les psaumes de chaque office. Saluer Marie cinquante fois, c'était un peu lui offrir une couronne de roses, un petit chapeau : un "chapelet". C’est à un chartreux, Dominique de Prusse (dès 1409 à Trèves) qu’il faut attribuer l’institution du Rosaire tel qu’on le connaît avec ses quinze mystères et ses cent cinquante « Je vous salue Marie ». Jean-Paul II a rajouté en 2002 5 nouveaux mystères. Les vingt mystères sont regroupés en quatre catégories :
§ les mystères joyeux (naissance du Christ),
§ les mystères lumineux (vie publique du Christ),
§ les mystères douloureux (mort du Christ),
§ les mystères glorieux (résurrection du Christ).
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le Rosaire n'est pas centré sur Marie, mais sur le Christ. Dans sa Lettre sur le Rosaire, Jean Paul II le rappelle : cette prière est christologique. Dire son chapelet, c'est contempler le Christ avec les yeux et avec le cœur de Marie. Avec ou sans chapelet, prier avec Marie, c'est écouter, regarder, suivre Jésus, se mettre à l’école de l’évangile.
En 1571, victoire contre les Turcs à Lépante, en Grèce, grâce à la prière du Rosaire.
En 1683, le roi de Pologne attribue aussi une victoire à Marie (40 000 Polonais contre 300 000 Turcs) : fête de Notre Dame du Rosaire et de ND des Victoires.
Le 15 août 1920, victoire de Marie de Chestnocova : victoire miraculeuse attribuée à Marie par les Polonais devant l’avancée du Bolchevisme.
« Oui, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » Mat 18,20
Quand nous retrouvons-nous ?
- du mardi au vendredi à 17h30, sauf vacances scolaires
- le premier vendredi du mois, 17h30 Adoration suivie du chapelet de la miséricorde divine
« Si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour prier au sujet d’une affaire, mon Père qui est dans les cieux fera pour eux ce qu’ils demandent. » St Matthieu 18, 19-20.
Pour plus de renseignements, prenez contact à l'accueil de la paroisse : 01 46 61 11 70