Nos Prêtres

Père Christophe Witko (Curé)

Christophe Witko est né dans le sud-est de la Pologne en 1963 ; il a été ordonné prêtre dans son diocèse natal en 1987, donc peu avant la chute du communisme. Il a été vicaire dans une paroisse de son diocèse en 1987-1988.

De 1988 à 1995, il a poursuivi des études spécialisées en théologie patristique, dogmatique et sacramentaire à l’Institut Catholique de Paris.

Il a exercé son ministère pendant 4 ans à Lviv en Ukraine (1995-1999) où il a participé à la mise en place du grand séminaire catholique de rite latin et enseigné la patristique et la dogmatique.

Revenu en France, il a été vicaire à Saint-Cloud avant d’être nommé en septembre 2002 curé de la paroisse St-Gilles à Bourg-la-Reine, et également, depuis 2005, administrateur, puis curé de Saint-François à Antony. En 2007, il a été incardiné dans le diocèse de Nanterre par Mgr Gérard Daucourt.

Entre 2011 et 2018 il a été curé des paroisses Saint-Benoît et Notre-Dame des Pauvres à Issy-les-Moulineaux. A partir du 1er septembre 2018 il est nommé à la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul à Fontenay-aux-Roses.

Equipe d'animation pastorale

Christophe WITKO : curé

Jean Pierre CHATELARD : vicaire

Gilles PRADERE : économe paroissiale

Romain KERVARC : secteur liturgie prière

Christel VIDALENC :

secteur caritatif et communication

Christine NEU

Natalie GROSJEAN : secteur annonce de la foi

Amie et Romuald CALIXTE : foyer d'accueil

Père Jean Pierre Chatelard – Vicaire

« Une chose saute aux yeux : si je suis un jeune prêtre, je ne suis plus très jeune ! Disons-le : j’ai 69 ans. Quelqu’un me parlait d’une “vocation tardive”. Sous peine de choquer, je dirais une vocation par “rattrapage”.

Bien sûr, comme les jeunes de ma génération, j’avais été invité à réfléchir au sacerdoce, mais la réflexion ne m’y a pas résolu, je ne le considérais pas pour moi. J’ai donc mené une vie “normale”, et même longtemps éloignée de l’Église. Si j’y avais été élevé et si je reconnaissais en Jésus-Christ une quintessence de vie que j’étais appelé à mener, j’avais des difficultés avec la foi.

J’ai donc vécu une vie de travail, dans les métiers de la comptabilité, de la finance et de la gestion, principalement dans la sidérurgie française. Ma vie privée m’a amené à remplir un devoir filial envers une personne qui m’était très chère. Cela explique en partie que je sois resté célibataire.

Plus tard, j’ai ressenti le désir de redécouvrir la foi, les promesses de mon baptême et de m’y engager. Je suis revenu en paroisse, prêt à y prendre ma place. Au moment de la retraite, ma vie est devenue libre de mon attachement. J’ai songé à me mettre au service de Jésus-Christ, plus pleinement, par exemple en rejoignant une congrégation.

C’est au Service des vocations de notre diocèse que j’ai appris que la voie du sacerdoce n’était pas impossible, alors que, à mon âge, je la pensais fermée. Invité à y réfléchir, j’ai décidé de répondre à cet appel que je n’espérais pas. C’est pourquoi j’ai parlé du “rattrapage” par lequel le Seigneur m’a finalement engagé pour sa mission.

La formation s’est faite par une adaptation du parcours prévu pour les séminaristes, afin que je ne tarde pas trop à arriver au sacerdoce. J’ai suivi un parcours à l’Institut catholique de Paris, que je vais terminer cette année.

L’an passé, après avoir été ordonné diacre le 22 juin 2013, j’ai suivi l’année diaconale au séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux.

J’ai été ordonné prêtre le 15 juin dernier 2014, par notre évêque, et envoyé dans la paroisse de St Pierre St Paul de Courbevoie, puis, toujours avec St Pierre St Paul, dans celle de Fontenay, que je remercie de son fraternel et chaleureux accueil. »